Clarisse Agbegnenou, née le 25 octobre 1992 à Rennes en France, est une judokate française évoluant en moins de 63 kg (poids mi-moyens). Elle est licenciée au Red Star Club (RSC) de Champigny-sur-Marne2.

Elle grandit à Asnières, son père, Victor Agbegnenou, est un scientifique togolais, sa mère se prénomme Pauline, Clarisse a trois frères3. Elle rentre au club de l’AMA (Arts Martiaux d’Asnières) sous les ordres de Faycal Amarouche à l’âge de neuf ans puis au pôle France à quatorze ans à Orléans3. Elle y rencontre ses premiers camarades, qui ne la quitteront plus et voit ainsi son sport de loisir devenir une passion. Elle gravit les échelons jusqu’à entrer dans l’élite de l’équipe d’Asnières de l’AMA Judo et connait de beaux débuts en championnat de France. Elle devient championne d’Europe cadette, vice-championne de France en 2008, puis championne de France en 2009 avant d’entrer à l’INSEP. Elle rejoint alors le Judo Club Escales Argenteuil la même année, à 16 ans et demi, et travaillera avec le coach de haut niveau, Ahcène Goudjil, président fondateur du club4,5,6.

Elle s’octroie alors l’un des plus beaux palmarès de l’histoire du judo féminin, avec quatre finales mondiales (deux médailles d’or et deux médailles d’argent), deux titres de championne d’Europe, trois titres de championne de France Sénior, et un titre de vice-championne olympique en 2016.

En 2014, elle bat par ippon l’Israélienne Yarden Gerbi et devient championne du monde en −63 kg. Cette même année, elle écope de 70 heures de travaux d’intérêt général et de 2 780 euros à verser à la judoka Anne-Fautoumata M’Bairo à la suite d’une bagarre l’impliquant avec cette dernière au sein de l’INSEP, pour des faits datant de 20137. Elle devient vice-championne olympique, en obtenant la médaille d’argent des JO de Rio en -63Kg à l’été 2016. Après les jeux elle rejoint le Red Star Club (RSC) de Champigny-sur-Marne2.